Ukulele Imago Concert Vanikoro (Vidéo)
Le monde de l’ukulele possède ses standards… ainsi l’ukulele Martin a posé et défini les formes et dimensions de l’ukulele pour des décennies et ce depuis les années 1910 (si je ne me trompe pas)… avant, à Hawaï les Kumalae et autres Santos ou Nunes (Luthiers Hawaiiens) avaient aux aussi posés les formes de ce qu’était un ukulele traditionnel.
Sortir des sentiers battus par ces luthiers classiques avec réussite n’est pas si évident que cela mais je dois avouer que la première fois que je me suis retrouvé avec un ukulele Imago dans les mains je suis immédiatement tombé sous le charme.
J’avais eu la possibilité d’essayer les tout premiers exemplaires d’ukuleles sortis de l’atelier de Rico Priet lors du salon de Montpellier, la présentation pour LaGuitare.com est ICI
En 2013, j’ai franchi le pas en commandant un ukulele Imago. Il faut dire que le modèle que j’avais essayé pour Guitare Unplugged a fini de me convaincre (je l’étais déjà de tout façon)… c’était un modèle soprano que je présente ICI en vidéo.
J’ai décidé de partir sur un modèle au diapason un peu plus long… un diapason concert de 38 cm.
J’ai proposé à Rico Priet d’appeler ce modèle Vanikoro vous découvrirez pourquoi un peu plus bas dans cette présentation.
Durant toute l’élaboration et la fabrication de l’instrument, je tiens à dire que le Luthier Rico a été particulièrement à mon écoute. Ce fut un extrême plaisir d’échanger avec lui durant les semaines précédant la livraison de l’instrument.
Ukulele Imago Vanikoro Concert :
Donc, le voila… le Vanikoro de chez Imago.
Et bien sachez que je suis totalement comblé. Je remercie encore Rico pour son écoute et la qualité du travail réalisé.
J’aime l’aspect esthétique de cet Ukulele, ses qualités sonores et la philosophie qui ont entouré sa fabrication.
En effet, cet ukulele est fabriqué à base de bois locaux, c’est vraiment de la « Loca-Lutherie » (hormis la table en cèdre du Canada), les huiles utilisées sont bio… bref… toutes un esprit.
Cet ukulele reste très léger malgré sa taille et la pose d’un capteur K and K interne, puisqu’il fait 380 grammes.
Pour la prise en main, la forme atypique de son corps permet de très très bien se le caler sous l’avant bras… il est vraiment très ergonomique à mon goût.
Le manche est un exemple de facilité de jeu… on peut tout à fait parler d’autoroute tellement il est aisé de passer d’une position à l’autre. La touche possède un léger radius… c’est vraiment très confortable. L’ensemble du manche est tout à fait accessible et allié à la longueur du diapason on se surprend à oser des accords dans la partie aiguë du manche. Il n’y a vraiment aucuns freins à la créativité. D’ailleurs pour ne parler que « musique », je suis toujours très étonné d’à quel point cet instrument est inspirant !
La projection sonore est très impressionnante, à chaque fois que je le présente à d’autres joueurs d’ukulele ou d’autres musiciens, tout le monde est subjugué par cette projection et le rapport entre la profondeur de la caisse si faible et un volume sonore si important.
Les aiguës sont perçants et très dynamique et les notes les plus basses sont néanmoins bien rondes. La dynamique vient du fait de la faible épaisseur de la caisse et comme la surface de la table autour du chevalet est très grande, les basses peuvent vibrer sans contrainte et bien ressortir. L’équilibre est donc très bon.
L’équilibre est également parfait pour ce qui est des notes. Je veux dire il n’y a pas certaines notes sur certaines cordes (ou certains endroits du manche) qui ressortiraient plus que d’autres, non que l’on joue dans les aiguës ou dans les graves, en haut ou en bas du manche… il y a une homogénéité incroyable dans les notes.
Cet instrument est vraiment un appel à la créativité. Comme je l’ai déjà dis, quand je veux jouer sur un ukulele en bois je ne joue maintenant que sur ce Vanikoro… il offre une telle palette et une telle dynamique… bref… j’en suis super ultra féru.
Vanikoro ?
Le nom Vanikoro, est pour moi un hommage au navigateur Jean François Galaup de La Pérouse qui acheva son voyage autour du monde sur l’atoll de Vanikoro en 1788 et dont l’aventure me touche et me fascine tout particulièrement (il est vrai que je suis d’Albi… Tarn).
Le navire dans lequel se trouvait Jean François Galaup de La Pérouse s’appelait « la Boussole », ce qui explique la gravure que j’ai dessiné et que Rico à pyrogravée sur le dos de l’instrument. La date sur le dos est celle du naufrage de La Boussole : 1788.
Le tarif de cet ukulele est de :
Ukulele en Gig Bag : 580 €
Ukulele en Gig Bag avec la gravure : 630 €
Ukulele en Gig Bag avec le capteur 680 €
Ukulele en Gig Bag avec la gravure et capteur 730 €
Voila… je vous laisse… assez parlé… je vais strummer !
Pour plus d’information, le Site de IMAGO guitare, c’est ICI
